1. |
l'encéphale
03:40
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Mon cerveau est une maison hantée
Un berceau où la raison est chantée
Des morceaux de saisons inventées
Quand le temps est morne
Quand le temps m’étonne
Un enfer dans l’encéphale m’épate
Quoi en faire si c’est mal et plate
(Ne) Rien défaire car c’est normal
Quand le temps est morne
Quand le temps m’étonne
Des déserts de Dali à l’infini
Des aires accomplies et définies
Une misère bien remplie qui finit
Quand le temps est morne
Quand le temps m’étonne
Seul sur mon sort
Seul sans effort, je déplore
Seul j’n’ai pas tords, non, j’n’ai pas tords seul
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2. |
au secours
02:56
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3. |
la mort est une salope
04:16
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On se reverra, si Dieu le veut
Un jour faudra se dire adieu
Dans une autre vie ou aujourd’hui
Si le destin nous y conduit
Mais je continu de croire
Qu’un jour on va se revoir
Dans un rêve ou ailleurs
Cet été pour le meilleur
Quand j’y pense
Ça aucun sens
L’ignorance est un mystère
Qui nous enterre, qui nous enterre
C’est la vie qui joue des tours
Qui nous surprend dans les détours
Qui nous amène, qui nous sépare
Qui est amer dans les départs
Mais t’inquiète pas, je te ferai signe
Si c’est possible, si j’en suis digne
Si tu m’appel ou si t’es triste
Si tu m’appel ou si t’es triste
La mort est une salope
L’amour est une salope
La mort est une salope
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4. |
j'ai pété les plombs
02:19
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J’ai pété les plombs
Depuis que t’es parti
J’m’ennuie de tes tétons
Et de tes fesses aussi
J’ai pété les plombs
Depuis que tu n’es plus
Je fais une dépression
J’mange pus, j’ris pus, je pus
J’ai pété les plombs, depuis que t’es parti
J’ai pété les plombs, depuis que c'est fini
J’ai pété les plombs
J’ai perdu mon travail
Je n’ai plus un rond
Je ne suis pas de taille
J’ai pété les plombs
Mon cerveau a grillé
J’ai perdu la raison
Je ne peux t’oublier
J’ai pété les plombs, depuis que t’es parti
J’ai pété les plombs, depuis que c'est fini
J’ai pété les plombs
Depuis que t’es parti
J’m’ennuie de tes tétons
Et de tes fesses aussi
J’ai pété les plombs
Depuis que tu n’es plus
Je fais une dépression
J’mange pus, j’ris pus, je pus
J’ai pété les plombs
Comment on fait la bouffe?
Ça goûte le carton
Mon estomac en souffre
J’ai pété les plombs
J’ennuies de nos querelles
J’ai compris la leçon
Ma vie est un bordel
J’ai pété les plombs
Depuis que t’es parti
J’ennuies de tes tétons
Et de tes fesses aussi
J’ai pété les plombs
Depuis que tu n’es plus
Je fais une dépression
J’mange pus, j’ris pus, je pus
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5. |
mourir debout
03:11
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Mon chat est insomniaque
C’est pourquoi je le suis devenu
Et moi je suis maniaque
C’est pour ça que je t’ai prévenu
J’ai des pilules et de la bière
Car les contraires s’attirent
À tous les vendredis
Ça pétille dans mon cerveau
Mon foie me contredit
Mais ça ce n’est pas nouveau
Comme un chien à la fourrière
Je cherche à m’en sortir
De plus, y a le beau temps
Même si la pluie n’interdit rien
Les amis(es) c’est important
Même par les temps sibériens
Trop tard, j’y ai déjà pris goût
Bien sûr, je préfère mourir debout
Dans tous les vrai party
Y a toujours une bière de trop
Je ne sais m’arrêter
Oui, je sais, j’en suis accro
Parfois je peux blesser
Je m’excuse, c’est embêtant
Mes idées sont compressées
Elles explosent toutes en même temps
Y a personne de parfait
Sinon, ce n’est pas un humain
Je suis très satisfait
On oublie tout le lendemain
L’ignorance est moins pénible
Chaque jour me le confirme
Mes pensées indisponibles
Car ma tête est infirme
Trop tard, j’y ai déjà pris goût
Bien sûr, je préfère mourir debout
Tisane anti-panique
Et du café décaf
Je suis rempli de stresse chronique
Je suis le roi des gaffes
J’ai souvent mauvaise mine
Car je saute des repas
Un manque de vitamine
A, b, c, d, je ne sais pas
Mais les fins de semaine
J’aime me brouiller l’esprit
Et faire l’énergumène
Avec l’alcool et d’autres conneries
Néophyte décrépit
Je connais presque mes limites
Je les dépasse, alors tant pis
Je suis de la dynamite
Trop tard, j’y ai déjà pris goût
Bien sûr, je préfère mourir debout
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6. |
surplus aquatique
03:58
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7. |
appréhension inverse
03:43
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Comme si j’avais le choix d’être ici
Dans des vagues de monde de mépris
Et dans la ville des démons pourris
6 milliard d’âmes et je suis en vie
L’air est impur
Mais je la respire
Proche d’un futur
Tu es dans ma mire
Les chemins souterrains
Me conduisent tous à toi
Je te prends la main
Et je te tire vers moi
Comme si j’avais le choix d’être ici
Dans des vagues de monde de mépris
Et dans la ville des démons pourris
6 milliard d’âmes et je suis en vie
Mon île est un désert
Je la survole du haut des airs
C’est calme et sans misère
Je t’y invite pour te plaire
Je suis un satellite
Je suis dans ton orbite
Ton univers est trop petit
Laisse-moi entrer dans ta vie
Dans mes rêves
Dans ma tête
Dans la vie
Dans la ville
Dans le monde
Dans la lune
Dans tes yeux
. . . J’suis Perdu
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8. |
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Je regarde ses yeux verts
Je vois un univers
Fragile comme le verre
Et froid comme l’hiver
Toujours je l’écoute
Toujours elle m’envoûte
Et sans un doute
Je suis sur la déroute
Mais je plane, plane avec Marie-Jeanne, je plane…
Dans les moments difficiles
Elle joue la facile
Elle me rend imbécile
Elle est trop docile
J’aimerais la fuir
Mais je me laisse séduire
Je crois que ça peut me nuire
J’aime Marie-jeanne, j’aime me détruire
Mais je plane, plane avec Marie-Jeanne, je plane…
C’est juste une excuse
De dire qu’elle est ma muse
Mes idées sont confuses
Dans son jeu j’y vois la ruse
J’aime son odeur
J’aime sa candeur
J’aime sa splendeur
Aussi sa froideur
J’aime sa douceur
J’aime sa pudeur
J’aime ses ardeurs
Elle brise mon cœur
Mais je plane, plane avec Marie-Jeanne, je plane…
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9. |
thème terne
04:08
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J’ai tué mes amis dans ma tête
Je n’ai pas le goût de faire la fête
Y a des jours comme ça, je n’y peut rien
J’espère que vous me comprenez bien
J’ai perdu la saveur de la joie
Mais il m’en reste un vague souvenir
Sa sert à rien de vous mentir
Je m’ennuis de vous, enfin, je crois
Si vous saviez comment vous me manquez
Quand mes humeurs m’enterrent vivant
Quand trop souvent, je me tue à m’amuser
Quand trop souvent vous êtes absent
J’suis désolé pour mon humeur
Demain je vais peut-être trouver le bonheur
Entre deux mauvaises pensées morbides
Si je n’ai pas d’idées tristes et stupides
Si vous saviez comment vous me manquez
Quand mes humeurs m’enterrent vivant
Quand trop souvent, je me tue à m’amuser
Quand trop souvent vous êtes absent
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10. |
creuse ma tombe
03:54
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L’hiver enfin s’est incliné
Et les temps froids sont terminés
Le soleil plombe, bientôt l’été
Depuis l’automne je l’avais souhaité
Les autoroutes sont sans trafic
Et ma voiture est magnifique
Mon portefeuille rempli de fric
Et ma maison et symétrique
Mais…
Si tu savais comment je m’en fou
Si tu savais comment je m’emmerde
Chaque jour c’est pareil
Y a jamais rien qui change sans toi
Déjà l’été s’est incliné
Et les temps chauds son terminé
La neige tombe sur mon nez
Et c’est comme ça à chaque année
Les autoroutes son embouteillés
Et ma voiture, elle est rouillée
J’ai plus un sous, j’ai tout parié
Et ma maison, je ne peux payer
Mais…
Si tu savais comment je m’en fou
Si tu savais comment je m’emmerde
Chaque jour c’est pareil
Y a jamais rien qui change sans toi
Je suis seul et je m’enfonce
Comme d’habitude je me défonce
Chaque jour c’est pareil
Y a jamais rien qui change sans toi
Même si demain c’était la guerre
Et que tout explose sur la terre
Chaque jour c’est pareil
Y a jamais rien qui change sans toi
Même si un ange venait me chercher
Et que le paradis existe vraiment
Chaque jour c’est pareil
Y a jamais rien qui change sans toi
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11. |
pénis dur
03:16
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